Des interventions justifiées par la nécessité de mettre en place des opérations de couverture et par la baisse du titre due aux mauvais résultats de la société ne constituent pas un délit d'initié, ni des manipulations de cours.
La société P. a porté plainte et s'est constituée partie civile des chefs de délit d'initié, manipulation de cours et diffusion d'informations trompeuses. Elle exposait, au soutien de sa plainte, que, gestionnaire de portefeuilles boursiers, elle avait, en novembre 2000, acheté six cent mille actions de la société C. au prix moyen de 72,09 euros qu'elle avait dû revendre en janvier 2001, au prix moyen de 60,47 euros, ce qui avait généré pour elle une perte (...)
Cet article est réservé aux abonnés